Et si la cigarette favorisait la dépression ?

Une étude menée sur les dangers du tabac démontre que la cigarette favoriserait les états dépressifs chez les jeunes fumeurs. 

Ce n’est plus un secret pour personne, le tabac est dangereux pour la santé ! De nombreuses études sont menées chaque année sur les risques pour le coeur, les poumons et la fertilité des hommes et femmes. Mais, au delà des risques pour la santé “physique“, la cigarette aurait également des répercussions sur notre santé “mentale“. C’est en tout cas ce que déclarent plusieurs chercheurs de l’Université de Jérusalem dans une nouvelle étude. Menée sur près de 2000 étudiants, elle avait pour objectif de démontrer le lien entre cigarette et dépression des jeunes fumeurs. 

Des fumeurs plus souvent déprimés 

Afin d’établir un lien entre tabagisme et dépression, les chercheurs ont suivi et interrogé 2 groupes d’étudiants. Les premiers venaient de l’Université de Belgrade (Serbie) et les deuxièmes de l’Université de Pristina (Kosovo).

Pendant cette phase de recherche, les étudiants ont eu un questionnaire d’informations démographiques, d’état de santé et de style de vie. Une fois toutes ces informations récoltées, les scientifiques se sont intéressés au niveau de dépression, en proposant un questionnaire dédié à l’évaluation du degré de dépression, l’inventaire de dépression de Beck (BDI). 

Les résultats soutiennent que les jeunes non-fumeurs sont moins anxieux et moins dépressifs que les fumeurs. La relecture des questionnaires a mis en évidence le fait que le tabac accroît le risque de dépression. En effet, les chercheurs déclarent que les étudiants fumeurs ont des niveaux de dépression 2 à 3plus élevés que leurs pairs non-fumeurs. Dans les deux échantillons étudiés, les étudiants qui ont déjà fumé ont un score BDI plus élevé que les étudiants n’ayant jamais fumé.

Quelques chiffres : 

  • Du côté des étudiants de l’Université de Pristina : 14% des fumeurs sont “dépressifs“ contre 4% des non-fumeurs.
  • Pour l’Université de Belgrade : 19% des fumeurs sont “dépressifs“ contre 11% des non-fumeurs

Notre étude vient s’ajouter au nombre croissant de preuves que le tabagisme et la dépression sont étroitement liés“ déclare Hagai Levine, chercheur à l’Université de Jérusalem. Parmi ces preuves, une étude dKing’s College de Londres qui démontrait que 66,3% des personnes souffrant de dépression voyaient leur santé mentale s’améliorer après l’arrêt du tabac.

Avec ces résultats, les chercheurs espèrent pouvoir réveiller les consciences. “J’exhorte les université à défendre la santé de leurs étudiants en créant des campus sans tabac qui interdisent non seulement de fumer sur le campus mais aussi la publicité sur le tabac“ déclare l’auteur principal de cette étude, Hagai Levine.

L’hypnose, une solution pour arrêter la cigarette

Compulsion, sensation de manque, prise de poids, … il n’est pas toujours simple pour un fumeur d’arrêter du jour au lendemain son addiction à la cigarette. En effet, chaque fumeur a sa raison de fumerL’addiction au tabac n’est pas une cause mais bien un symptôme. L’un fumera parce qu’il a besoin de créer du lien social, quand un autre fumera parce qu’il se sent stressé. D’autres facteurs entretiennent cette addiction, on parle des “associations“ : café-clope / apéro-cigarette / cigarette de fin de journée / … Même si arrêter de fumer semble simple, cela demande souvent un important travail sur soi … 

Souvent à la demande d’un accompagnement dans ce processus de sevrage, de plus en plus de fumeurs se tournent donc vers des solutions alternatives comme l’hypnose. L’hypnose est une méthode alternative de plus en plus prisée pour se détacher de cette addiction. Pour les fumeurs, il y a cette idée d’être soutenus et accompagnés pour réussir à modifier son rapport au tabac.

Chez DreaminzZz nous proposons par exemple à nos utilisateurs du masque HYPNOS, des sessions qui accompagnent dans ce processus. Avec ces sessions, nous travaillons à la fois sur la sensation de manque qui n’est pas toujours facile à gérer. Nous les aidons à se projeter en tant que non-fumeur. Ils formulent leurs anciennes pensées au passé pour mieux se projeter dans un avenir plus serein.

Pour créer nos sessions nous partons du principe que le fumeur a un problème identitaire. Il croit qu’il est fumeur ! Il est persuadé que le fait d’être fumeur fait partie intégrante de son identité.